L’une de mes priorités est la sensibilisation au trouble développemental du langage. C'est la base de toute cause, en passant par la revendication ou la recherche de changement. On souhaite vivement être reconnus dans une société juste et équitable.

En mai 2024, j'ai organisé un panel de discussion sur le (TDL) en collaboration avec l’École d’orthophonie et d’audiologie. Cette table ronde a réuni des scientifiques, des orthophonistes et des familles touchées par le TDL. Nous avons fait le point sur la situation au Québec en 2024. Mon rôle était de poser des questions afin de discuter des avancées majeures dans le domaine du TDL au cours des dix dernières années.

En avril 2023,  en duo avec François (personne TDL) et Audrey Fortin(orthophoniste), nous avons créé cette conférence sur le trouble développemental du langage avec deux objectifs :

• Sensibiliser la population au TDL en vulgarisant ce trouble (CATALISE).
• Combiner la perspective intérieure du TDL (le quotidien d’une personne TDL) avec la perspective extérieure du TDL (volet théorique).

Mon rôle était de présenter la perspective intérieure du TDL, tandis qu’Audrey Fortin apportait la perspective théorique. 

En 2022, le CReSP - Centre de recherche en santé publique a mis en lumière la thématique « Faut qu’on se parle du langage : un enjeu de santé publique !». J’ai eu l’opportunité de partager mon expérience personnelle et de sensibiliser le public au trouble développemental du langage.

Le 24 janvier 2020, au Plaza centre-ville de Montréal, j'ai participé au colloque de l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ). Plus de 700 orthophonistes étaient présents. J'ai pris la parole pour partager mon expérience en tant que personne atteinte de trouble développemental du langage et pour présenter ma perspective sur le domaine du TDL et de la communication. Cette occasion a permis la participation de plusieurs autres intervenants dont Lisa Archibald, PhD, Marie-France Robert, enseignante en classe spécialisée, Josée Delambre, ergothérapeute au Centre de réhabilitation Marie-Enfant et Martine Bergeron, mère d'un jeune de 21 ans ayant un TDL.